La Semaine Olympique et Paralympique (SOP) est une semaine dédiée à promouvoir la pratique sportive chez les jeunes et mobiliser la communauté éducative autour des valeurs citoyennes et sportives inscrites dans l'ADN de l'Olympisme et du Paralympisme. Cette manifestation est portée par les ministères de l'éducation nationale et de la jeunesse et de sports.
Julien Bonnefous, président adjoint AS collège
Vauquelin
Les Jeux paralympiques sont un événement sportif international regroupant les sports d’été ou d’hiver. Des milliers d’athlètes atteints de handicap physique ou mental y participent à travers différentes compétitions tous les quatre ans. Il font suite aux JO chaque année olympique.
Durant la SOP, le mercredi après-midi, avec l'Association Sportive (l'AS) nous avons pratiqué 3 activités:
LA BOCCIA
Le mercredi 26
janvier, à l’occasion de la semaine de l’olympisme et du paralympisme, nous
avons pratiqué des sports destinés aux personnes en situation de handicap comme
le cécifoot, le biathlon et la boccia.
La boccia est un handisport (www.handisport.org).
Ce sport se joue soit en individuel soit par équipes (de 2 ou de 3). Le but du jeu est de lancer et de mettre des boules en cuir le plus près du jack (sorte de cochonnet), tout en étant en fauteuil roulant. Pour l’initiation, nous devions rester assis sur une chaise (voir photo).
La boccia sera présente aux jeux
paralympiques de Paris 2024.
Article d’Aubin
Marié, jeune reporter association sportive collège Vauquelin
Le cécifoot
Le cécifoot est
un handisport pratiqué par des athlètes malvoyants ou non-voyants. Lors de la
SOP, nous avons eu l’occasion de nous y initier avec l’aide de M. Gilles
Calinski, du comité départemental de Football
Le cécifoot est
inspiré du football, il est adapté pour les aveugles et mal voyants. Pour cela,
les créateurs ont mis des grelots dans le ballon. Ça se joue sur un terrain de
42m par 22m. Les équipes sont constituées de dix membres : un gardien
voyant, quatre joueurs non-voyants, quatre remplaçants qui eux aussi sont
non-voyants et une personne voyante qui indique à ses coéquipiers où sont les
cages adverses.
Au cécifoot il y a des codes pour se
repérer entre joueurs :
·
« Voy » veut dire
que je suis là.
·
« Oui » veut
dire que les autres joueurs peuvent réceptionner le ballon.
·
« J’ai »
veut dire que j’ai le ballon.
·
Faire bouger le
ballon (les grelots font du bruit) veut aussi dire que j’ai le ballon.
Les règles du jeu ressemblent à celles du
football : il faut marquer plus de buts que l’équipe adverse pour gagner.
Pour cela, les joueurs sont aidés
par un coéquipier voyant qui se trouve derrière les cages adverses et qui
indique à l’aide d’un sifflet où il faut tirer pour marquer un but.
Article de Noé Guérandel, jeune reporter AS collège
Vauquelin
LE
PARABIATHLON
Le para biathlon
s’adresse aux athlètes en situation de handicap physique ou visuel. Les
athlètes peuvent utiliser une luge nordique, siège adapté fixé sur une paire de
skis. Comparé au biathlon olympique, quel que soit le handicap, aucun athlète
ne transporte son arme. Les circuits sont constitués de boucles de 2km ou
2,5km, à réaliser 3 ou 5 fois, pour une distance totale de 6 à 15km selon le
sexe et le type d’épreuve.
Trois catégories
sont distinguées pour l’attribution des médailles : les skieur-se-s en
luge, les skieur-se-s debout et les skieur-se-s guidé-e-s (déficients visuels).
Dans chaque séquence de tir, les skieurs sont en position allongée à 10m de la
cible, ceux qui n’ont pas l’usage de leurs deux mains peuvent utiliser une
potence qui soutient l’arme dans sa partie avant.
Le biathlon paralympique
utilise des carabines à air comprimé, à l’exception des skieurs déficients
visuels qui tirent avec une carabine laser et un système de guidage audio.
Le para biathlon est un
sport d’endurance, de résistance et de gestion de son effort. Il comporte
également une grande partie de technique individuelle, au tir et sur les skis,
mais aussi de choix et de préparation du matériel.
Nous avons pu pratiquer cette
activité en l’adaptant lors de la SOP :
Course à pied les yeux
bandés avec un coéquipier qui devaient guider, tir à la sarbacane et/ou au
pistolet laser.
C’était très
déstabilisant de ne plus avoir de repères visuels. Je ne savais plus où j’étais
et j’avais peur de me prendre quelque chose.
Nous remercions tous les
professeurs d’EPS d’avoir organisé cette après-midi de découverte. Cela va nous
permettre de mieux comprendre les différences.
Lucas Barbier-Senac,
jeune reporter association sportive collège Vauquelin